Sans l'ombre d'un doute...

Les rayons du soleil filtraient les nuages encore gorgés d'eau, révélant ainsi un cimetiere désert, comme à son habitude... ou presque. Adossée à une vielle tombe poussiéreuse, Yume comme à l'accoutumé, s'était réfugié dans le cimetière dans l'espoir d'y trouver un peu de tranquilité, et voguer à ses réfléxions. Une rose noire entre les mains, elle fixait un point de l'horizon, le regard vide. Depuis sa discussion avec Sayuri, elle n'avait pas put trouvé un moment sans que son esprit ne soit tourmenté par ses propos. Et le désir de la voleuse, d'emmener à ses cotés le jeune Onyx la troubalt d'autant plus. La bohémienne savait que Sayuri était attaché à l'adolescent, mais la bohémienne savait aussi qu'à ses côtés, le jeune garçon n'aurait pas la possibilité de choisir sa destiné, et cela mettait Yume de mauvaise humeur.
La jeune femme commençait à arracher les épines de la jolie rose quand une ombre vint se perché au dessus d'elle. Yume l'avait sentie depuis un bon moment, cette présence familière.

"Tu es venue pour me dire la vérité? Te casses pas la tête... Sayuri l'a fait pour toi. Mais si tu es là, c'est que tu dois être au courant, je me trompe?" fit la guerrière d'une voix neutre et posée.

Elenwë était là, tout prés de Yume elle écouta les propos de celle qui il y à peu de temps la considérait comme 'une de ses amie et qui maintenant devait la detester.

"écoute, je sais que tu m'en veux. Je ne cherche pas à reconcerir ton amitié car je sais que c'est impossible et ca ne servirait à rien. Sayuri à du tout t'expliquer déjà...* peut pas se la fermer elle* comme tu as du le comprendre, ou peut être te l'a t elle expliqué nous espionnons pour ombra.Voila pourquoi je ne pouvais pas te évoiler ma véritable identité. Nous avions besoin d'un abris et tu me parraissait sympatique même trop je me suis donc dis que tu ne te poserait pas trop de questions et que personne nedécouvrirait nos intentions."

la bohémienne marqua une pose, il lui restait beaucoup de chose à dire à yume

"mais voila qu'un jour, ce crétin d'Adol nous à surpris avec un collier que nous avions volé à coté d'un cadavre. il a donc compris ce que nous avions fait. nous étions démasqués. Il t'a tout raconté."

la bohémienne s'assit avant de continuer.

" Tu dois savoir que tu n'as jamais été mon amie, je t'apprécie mais je ne tiens pas à avoir d'amie. Je ne fais confience en personne (sauf peut être sayuri) c'est dans mon caractére. je t'ai expliqué tout ca parce que j'estime que tu as le droit de savoir qui tu a ebergé. Sache que je ne teveux pas de mal, au contraire, tu es une des rares, même la seule personne du côté du bien que je ne hais pas. Mais je n'hésiterais pas à te tuer si besoin est. Tu n'as pas ma pitié. ha oui, aussi, je tiens à ce que tu sache que je ne travaille pas pour Tiro mais pour mes opinions."

La jeune femme continua d'arracher mécaniquement les pauvres épine de la jolie rose, durant le récit d' Elenwë. Quand celle ci prononça la derniere phrase, les lèvres de Yume s'étirèrent jusqu'à laisser apparaitre un sourire narquois et quelque peu malsain avant de s'entrouvrirent et de délivrer ces paroles:

"Tu te contredis. Il y a 5 secondes à peine tu m'apprenais que tu travaillais en tant qu'espionne pour le compte d'Ombra et voilà qu'a présent tu affirme ne pas travailler pour Tiro. Je ne suis pas à Maloune, mais ça ne veut pas dire pour autant que je suis complètement idiote."

Yume fixa l'espionne de ses iris cerclés de noir et continua de sa voix calme:

"Je me fout pour qui tu travailles. Et je me fout également que tu ais ou non de la pitié pour moi. Moi non plus je ne te hais pas. Yume prononça ces mots comme si au fond de sa gorge était caché une lame de rasoir aiguisée. Même si je le veux de toute ma force, je n'y arrive pas. Me demande pas pourquoi, c'est comme ça."

La jeune guerrière laissa couler quelques instants de silence, où seul le vent sifflant dans les oreilles des deux jeunes femmes, manifestait sa présence. Yume repoussait une mèche de cheveux de devant ses yeux, comme elle le faisait chaque fois que quelque chose la contrariait, quand elle sentit chez Elenwë le même sentiment.
Yume déclara d'une voix sarcastique:

"Tu lui en veux, pas vrai? Tu reproches à Sayuri de m'avoir dit la vérité?! C'est l'une des meilleure chose qu'elle ai faite, contrairement à toi qui m'a laisser dans l'ignorance! Pourquoi t'être comporté gentiment avec moi? Pourquoi m'avoir demander de loger chez moi, alors que tu savais trés bien que je ne travaillais pas pour la Tour d'Ombra? Pourquoi avoir jouait les hypocrites? Pourquoi? La bohémienne n'avait pu se contrôler et avait haussé le ton en prononçant ce dernier mot. Elle reprit une fraction de seconde plus tard de sa voix neutre .C'était trop dur pour toi de passer ton chemin?"

"je travaille pour l'instant pour tiro, oui car c'est pour l'instant la seule facon pour moi de faire régner ce que je pense. mais ca ne durera pas. de toute facon, j'ai pas à m'expliquer auprés de toi sur ce point!"

elle avait écouté Yume s'enerver. La bohémienne ne vulait pas partir en de mauvais termes avec la jeune fille mais ca paraissait impossible.

"Je n'en veux pas à Sayuri de t'avoir tout raconté, de toute facon tu l'aurais appris un jour et adol t'en avait raconté une bonne partie, je lui repproche juste de m'avoir plus ou moins trahi en ne me prévenant pas de ce qu'elle allait faire. Mais je ne lui en veut pas, je comprends qu'elle ai fait ca, elle ne controle pas assez ses sentiments pour l'instant. Je t'ai laissais dans l'indifférence car malgrés qu tu ne soit pas mon ennemie,
je n'épprouve aucun sentiments pour toi, je t'apprécie c'est tout je me moque donc que tu te pose des questions ou pas, ce n'est pas mon probléme. Comme je te l'ai expliqué, j'ai logé chez toi car je n'avais pas d'abris et tu me paraissait trop gentille pour poser de questions de plus, si j'avais logé chez quelqu'un de moon camp, il y aurais eut de quoi se poser des questions. Ce sont les seules raisons."

Elenwë avait retenu un mot dans le discours de yume

"Hypocrite? non je ne suis pas hypocrite du moins je ne l'ai pas été. Comedienne me conviendrais plus. Il était nécessaire que je le soit, sinon, comment aurais-je fait pour me faire acceuillir chez toi et passer pour une sombre imbecile?"

Elle avait dit ca avec une pointe d'amusement, comme par fiertée personnelle.

"Je n'ai plus de compte à te rendre. Je te remercie seulement de ton hospitalité"
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Yume avait laisser Elenwë s'exprimer, tout comme cette derniere l'avait fait pour elle. Lorsqu'elle eu terminé de parler, la guerrière approcha de son nez la rose noire à présent totalement dénuée d'épines. Un doux parfum envahit bientôt ses narines et la bohémienne ferma les yeux quelques instants, le temps d'impregner dans sa mémoire, le parfum de cette rose.
La jeune femme réouvrit enfin les yeux et dit à l'espionne:

"La médisance est le prix de l'hospitalité, disait mon père"

La guerrière se releva, épousseta ses vêtements et posa de nouveau ses yeux sur le visage d'Elenwë.

"Je ne pense pas me placer un jour sur ton chemin... fais en autant pour moi."

La jeune femme commençait à s'éloigner à pas lents quand elle se retourna une derniere fois, et adressa à la bohémienne, un sourire dénué d'expression sur les lèvres:

"Sayuri m'avait dit la vérité, tu pouvais ne pas prendre la peine de venir me parler à ton tour.Yume marqua une pause Merci de l'avoir quand même fait."

Sur ces ultimes paroles, Yume s'eloigna d'Elenwë en lachant la rose noir, qui portée par le vent, vint se poser aux pieds de l'espionne.

Elenwë regardait la bohémienne s'éloigner. Elle avait beau avoir un coeur de pierre, elle était un peu boulversée de voir yume et elle se dire adieu de cette facon. Bien qu'elle ne veuille pas se l'avouer, elle appréciait beaucoup Yume mais ne s'en rendait pas vraiment compte et même si ca avait été le cas, elle n'aurait pu concevoir une telle chose.

"Je ne compte pas non plus me mettre en travers de ton chemin, le combat ne m'interresse pas vraiment. Je suis peut être menteuse, manipulatrice et tout ce que tu veux mais je ne suis pas une lache c'est pourquoi je suis venue m'expliquer auprés de toi."

sur ces mots la jeune fille partit de son côté et à son tour tourna la tête pour voir une derniére fois la jeune bohémienne

Yume, assez éloigner de l'espionne bohémienne, s'arreta un instant de marcher entre les tombes. Elle avait encore en tête les dernières paroles prononcée par Elenwë.

*C'est dommage que ça se termine ainsi, car finalement, elle est moi... on est pareille.*

Yume reprit sa marche à pas lents mais determinés et bientot, sortit du cimetière.

*Nos chemins se recroiserons... j'en suis convaincue."

[sujet clos]